Comment encourager la scolarisation des filles

Raisons pour lesquelles les filles quittent l'école

Avant d'aborder la façon d'encourager la scolarisation des filles, ou plus précisément, assurer les possibilités d'éducation des filles, il est important de comprendre les facteurs qui expliquent pourquoi les filles cessent de continuer à fréquenter l'école ou n’ont jamais eu la possibilité d'être scolarisées. Bien qu’il s’agisse ici plutôt de systèmes de scolarisation des filles dans les pays en développement, certaines des questions sont également applicables aux filles dans les écoles des pays développés.

Voici quelques raisons principales pour lesquelles les filles quittent (ou ne vont jamais à) l'école :

• manque de finances - une famille sans moyens financiers donnera souvent la priorité aux fils, surtout dans les pays en développement
• manque d’aide à domicile pour le ménage, la production alimentaire, aide aux familles avec des moyens de subsistance
• manque de croyance des parents/familles/tuteurs par rapport au besoin d’éduquer les filles
• questions de genre au sein de l'école ; confidentialité des latrines, etc.
• désintérêt concernant les filles, parfois encouragées par des occasions à l'extérieur, parfois par l'incapacité à faire face au sujet ou découragées par une incapacité à lire et à écrire, etc.
• une mauvaise santé, une mauvaise nutrition
• grossesse précoce
• mariage précoce - impact surtout sur les niveaux plus élevés
• craintes qu’une fille éduquée ne sera pas en mesure de trouver un mari

Les défis liés à la scolarisation des filles

Il y a de nombreuses façons de commencer à fournir des solutions à ces obstacles. Les réponses clés comprennent :

• les bourses d'études - un moyen clé pour encourager les filles à rester à l'école, comme le fardeau des coûts n’est plus à la charge de la famille
• les dons de manuels scolaires, cahiers, uniformes, chaussures, sacs d’école, etc., afin d'éliminer des coûts supplémentaires à la famille
• L'UNICEF donne l’exemple de la stratégie «une fille pour une fille» utilisée à Madagascar, où les enseignants identifient en première année les filles qui risquent d’abandonner l’école et regroupent les filles de quatrième à cinquième année par paires en les nommant «grandes soeurs». Ces filles signent un engagement comme aide à leurs «petites sœurs».

Il s’agit entre-autres de :

• offrir des programmes supplémentaires servant à aborder les écarts de compétences de base, comme la lecture et l'écriture
• vérifier à ce que les filles gardent un grade supérieur - souvent, plus le grade est élevé, moins il y a de filles
• informer les filles des dangers des grossesses précoces, du contrôle des naissances et en leur présentant des établissements de soins pour les filles ayant des bébés qui leur permettent de continuer à être éduquées
• enseigner aux garçons et aux hommes l'importance de l'éducation de leurs sœurs, filles, amies et femmes ; démontrant la façon dont cela va améliorer la vie communautaire pour tous.

Des défis associés au courant des choses

Même lorsque les filles restent à l'école, les préjugés peuvent encore influer sur la qualité de l'éducation des filles. Par exemple, beaucoup de pays développés trouvent que c'est un défi d’inciter les filles à poursuivre des cours de sciences et de mathématiques. Cela peut affecter la faculté des filles à entrer à l'université ou à d'autres enseignements supérieurs et cela réduit les possibilités pour les filles de travailler dans des domaines comme la médecine, l'ingénierie, les technologies logicielles, l'aviation et les carrières scientifiques. Un autre problème lié peut être le découragement des jeunes filles de la formation professionnelle dans des domaines tels que la menuiserie, la plomberie, les métiers d'alimentation, la métallurgie, le secteur automobile, etc. et le préjugé, comme quoi ce sont des industries à prédominance masculine, continue.

PMoyens pour traiter cette situation :

• des programmes spéciaux en mathématiques et en sciences pour les filles
• la formation professionnelle destinée aux jeunes filles, ou avec un quota par classe

pour les filles

• l'utilisation d'internet pour montrer aux filles comment les filles d'autres parties du monde étudient ces sujets, et aussi pour montrer les femmes qui ont réussi dans ces domaines
• des exercices de renforcement de l’auto-estime et de la confiance ; supprimant tout découragement et obstacle pour les filles - un changement d'attitude qui nécessite des campagnes de sensibilisation et des métamorphoses institutionnelles

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